De temps en temps, il m'arrive de répondre à des questions sur des forums comme france-japon,
qui est très bien au passage, pour rendre la pareille. Lorsque je
cherchais des informations, des contacts, des solutions pour tenter mon
expérience de vie au Japon j'ai été content de pouvoir lire les
expériences des personnes ayant réussies.
Du
coup, suite à mes réponses sur ces forums, souvent on me demande des
détails sur mon parcours. Quelle(s) école(s) ? Quel travail ? Quelles
sont mes spécialités ? Comment trouver une entreprise au Japon ? Suis-je
trilingue Français, Anglais, Japonais etc...
Tout ça dans le but de voir si il était possible de faire la même chose que moi.
La bonne nouvelle c'est que oui, car je suis un cas classique. La mauvaise nouvelle c'est que cela ne rend pas la chose facile pour autant.
Trêves de blabla.
Je suis ingénieur en informatique, prépa math sup/spé, école d'ingénieur en informatique, diplômé en 2007.
J'ai commencé comme administrateur système et programmeur en PHP dans une grosse SSII, j'ai fait aussi du C dans d'autres missions. Globalement je maîtrise ou connais les langages les plus courant du monde de l'open source.
Par
la suite j'ai évolué en architecte logiciel, chef de projet puis scrum
master toujours dans l'informatique en interne d'une grosse entreprise
de télécommunication.
Je parle français, anglais et un peu japonais.
Comment diable ais-je pu trouver un travail au Japon en ne parlant pas ou presque le japonais ?
En prospectant sur tous les sites d'offres d'emplois orientés international au japon. daijob, careercross, skillhouse...
Je n'ai pas trouvé directement sur ces sites, mais je les ai utilisé pour lister les entreprises et visiter leur site web et en épluchant leur offres dans la partie carrière. Dès que je trouvais quelque chose approchant de mes compétences et ne nécessitant que l'anglais, je tentais une approche.
Une entreprise a répondu à mes appels et a été intéressé par mon parcours. Mais cela n'a pas été sans mal, 3 mois pour : passer le TOEIC, 7 entretiens, des tests et démontrer ma motivation auront été nécessaires. Du fait que je m'oriente vers un poste à responsabilité, il faut accepter d'être examiné sous toutes les coutures...
Autre point, le premier entretien "face to face", je me suis débrouillé pour qu'il se passe au Japon, lors d'un de mes voyages. Cela donne un vrai plus qui permet de rassurer l'entreprise sur sa capacité à ce débrouiller dans le pays et sur notre motivation.
Vous voyez, il n'y a pas de secret, que de la persévérance. Il faut comprendre que c'est une compétition. Beaucoup de demandeurs et peu d'offres dans cette situation.
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